Chope Chope !

Crée en 2011, « Chope Chope ! », est un duo dansé pour une rue commerçante. Dans cette pièce, écrite à partir de séances d’observation dans les centres
commerciaux, les deux chorégraphes Anne Azéma et Lise Bois explorent, par le mouvement, les mécanismes de l’acte d’achat : à quels sentiments
la « société de consommation » fait-elle appel chez les individus, pour les amener à acheter par plaisir et non par nécessité ? Qu’est-ce qui se joue, pour chacun de nous, dans ces espaces commerçants où la sollicitation est permanente ?


Synopsis
Deux femmes, mordues de mode ont décidé de faire les magasins ensemble. Devant toutes ces vitrines, elles s’imaginent alors devenir autres, parées de l’un de ces fabuleux morceaux d’étoffe et ces divers accessoires. Elles hésitent, rêvent, se raisonnent, s’éloignent, puis finalement craquent, et dévalisent un premier magasin, puis un second, un troisième... Petit à petit c’est une valse de sacs qui se met en place. De plus en plus enivrante, elle les emmènera bien loin de leur séance de shopping habituelle!
> Extrait - Aurillac 2012 : http://vimeo.com/52622024

 

 

Compagnie Rose Piment
En 2010, Anne Azéma et Lise Bois, danseuses et chorégraphes, créent leur premier spectacle de danse
pour la rue, CHOPE CHOPE ! La compagnie ROSE PIMENT est née. La volonté partagée de sortir l’art, en l’occurence la danse, dans l’espace public, et de le rendre accessible à tous, est à l’origine de la collaboration entre la compagnie et le Collectif [OPLA], dont elles sont des membres fondateurs.

La démarche artistique de la compagnie ROSE PIMENT consiste à (re)créer du dialogue entre les espaces publics et les corps qui les traversent. Les deux chorégraphes, par leur écriture, mettent en lumière les différentes interactions, entre ces corps quotidiens et l’espace dans lequel ils évoluent.

Ces interactions, sur lesquelles nous nous arrêtons habituellement peu, ont pourtant beaucoup de significations. Les deux danseuses les soulignent, les interrogent ; elles bousculent nos repères et nos habitudes, pour nous permettre de poser un regard nouveau et décalé sur la relation entre l’individu et son espace social.